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 Le Drouenne ruminant qui contemplait un andrillien dévot qui contemplait un sac de patates : définition d’un héros - Partie 1

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AuteurMessage
Aklatan
Capitaine des Plaines
Aklatan


Messages : 483
Date d'inscription : 04/07/2008
Age : 111
Localisation : Collines de Sous-Voûte-Chêne, la maison à côté de la cascade, où un gnome taille parfois des pierres.

Le Drouenne ruminant qui contemplait un andrillien dévot qui contemplait un sac de patates : définition d’un héros  - Partie 1 Empty
MessageSujet: Le Drouenne ruminant qui contemplait un andrillien dévot qui contemplait un sac de patates : définition d’un héros - Partie 1   Le Drouenne ruminant qui contemplait un andrillien dévot qui contemplait un sac de patates : définition d’un héros  - Partie 1 Icon_minitimeSam 9 Oct - 8:06

L’andrilien est un animal forestier de la famille des buscomédons (qui viennent au monde en s’extrayant de la gueule de son parent), habitant les feuillages denses et humides, et se nourrissant inclusivement d’extrémités de nuages – où peuvent se mêler des germes de foudre, de terre ou de pierre – lorsque certains parviennent à s’envoler par à-coups successifs à l’âge adulte ; ou bien de racines quelconques, ainsi que de fourrures d’écureuils.
De taille équivalente à celle d’un nain-belette (le nain-belette est un utéramédon localisé principalement dans les fossés des collines et les terriers de boue, dont la nourriture principale demeure les vers des champs et les œufs de serpent. Cet animal se caractérise à la fois par sa crinière et sa barbe touffue entourant son crâne, ainsi que son habitude de creuser des trous nombreux dans la terre pour y danser sur place lorsqu’il pleut, bien qu’il ait l’eau en horreur. Malgré cela, on a longtemps cru le nain-belette amateur de brélichons de ruisseaux (le brélichon de ruisseau appartient à la famille des Pataugeurs, ses longues pattes effilées faisant offices de nageoire, pour progresser dans les ruisseaux à l’ombre des arbres en gardant sa tête en permanence à la surface, comme tous les Pataugeurs, dont fait partie l’idalombe ( l’idalombe est un poisson pataugeur vivant dans les recoins des mares et ruisseaux ; étant un cousin du coret (le coret, ou « petit écumeur », ou bien « tu casses un tantinet les burnettes avec tes définitions, je feuilletterai le bestiaire, un point c’est tout ! »…), il se dresse sur ses deux pattes arrières pour marcher, ses pattes antérieures étant bien plus courtes que ses pattes postérieures, qui descendent jusqu’à ses pieds à trois doigts griffus.
Son ventre est naturellement bombé, et son crâne s’étire vers son sommet pour donner à sa tête une forme de goutte d’eau : malgré la fine couche de poils qui recouvre son corps, seule son museau en est totalement dépourvu. Sa gueule est invisible de l’extérieur, étant masquée par un court rideau de tentacules dits « germés », tellement fins qu’ils font office de moustaches pour le toucher et le goût de l’andrillien.

Dorénavant vous saurez ce qu’est un andrillien, ce qui est très important puisqu’il s’agit sûrement du héros de cette histoire. Car c’est de leur fonction emblématique et légendaire que l’on forge les héros, et celui-là en aura toute l’étoffe, cet andrillien se distinguait d’ors et déjà par le fait qu’il se livrait à une habitude singulière, qui était de s’approcher du pas de porte d’une maison pour en lécher le paillasson. Tous les matins.

Sollilance était un drouenne troublé, pour ne pas dire bouleversé. Mais disons-le franchement : il l’était. Comment ne pas l’être après un tel désastre ? Neuf années d’écoulées appartenaient toujours à l’après, car qui sait combien de temps suffit à un être déchiré pour en venir à considérer que « après neuf années » devient « neuf années, c’est du passé » ? Eh bien, peut-être autant qu’il faut pour passer de « neuf années, c’est du passé » à « c’est de l’histoire ancienne ! s’exclama Burtot en portant de nouveau la bouteille de rhum à son gosier… », mais en bref, est-ce le temps qui compte lorsqu’un malheureux comme Sollilance a vu son frère éclater ?
Non, j’avoue – comme je faisais partie de la troupe venu le réconforter, tapoter l’épaule, déboucher les goulots, tout ça – qu’il ne l’a vu qu’ « éclaté », c’est certainement mieux que d’avoir assisté à la spectaculaire transition d’être vivant à charpie (la charpie est un résidu peu ragoûtant de ce qui est en n’étant plus, s’il a pu être, ou se prépare à être, dans ce cas n’est pas encore, mais au moins est-il pensant ? Appartenant à la famille des steaks hachés…) en encaissant les morceaux qui s’éparpillent du sol au plafond ! En parler n’éclairant pas beaucoup l’événement en question, effectuons donc un retour en arrière, et si vous ne voyez toujours pas la scène, c’est que soit vous avez vraiment de la merde dans les yeux, soit vous avezeffectivement reçu un morceau en pleine tronche, ce qui revient à peu près au même.
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