Aklatan Capitaine des Plaines
Messages : 483 Date d'inscription : 04/07/2008 Age : 111 Localisation : Collines de Sous-Voûte-Chêne, la maison à côté de la cascade, où un gnome taille parfois des pierres.
| Sujet: Il reste encore un troubadour dans le donjon qui respire Lun 7 Juil - 8:00 | |
| Tarlun ouvrit les yeux. Car il savait qu'en fermant les yeux, il avait froid, en effet il faisait froid. Pourquoi? Il ne le savait pas encore, car l'obscurité régnait. Soudainement une torche s'alluma brusquement dans un son d'explosion de flammes.Devant lui s'ouvrit un couloir sombre, au sol dallé, sale. Cette atmosphère inquiétante abritait aussi des hurlements étouffés venus des profondeurs invisibles de ces lieux. Là, Tarlun était seul, sans maison, sans luth, sans troubadours, sans vêtements. Non en fait il avait un kilt, c'est un peu pour ça qu'il avait froid, surtout qu'il fait pas mal humide en ces lieux que l'elfe effrayé reconnut tou de suite comme: " Le.. Non !!! Le Donjon des Hautes-Plaines!" Son cria heurta chaque mur du couloir pour résonner à travers l'édifice labyrinthique et aux aspects funèbres. Il sorti de son kilt un parchemin, nul ne sait comment il fît pour savoir et insérer cette carte la dedans, il la déplia et eût une vision complète du donjon. Il tenta de repérer sa position, la peur au ventre. En voyant un croquis de nain dont les yeux étaient représentés par des croix - symboliquement - il leva la tête et aperçut un tombeau, un squelette de nain y était adossé et tenait un livre. Il voulut s'approcher, c'est en faisant un pas qu'il entendît un grondement progressif et étrange. Des ombres naquirent dans les lueurs tremblantes des reflets des torches sur les murs du couloir. En arrachant le livre aux mains du squelette, il recula, effrayé, jusqu'à ce que son dos se heurte à un mur glacial. Tarlun était pris au piège d'un cul de sac dont l'opposé s'ouvrait sur des archers gobelins accompagné d'un troll des cavernes. L'elfe, presque nu, et tremblant, se cacha timidement les yeux avec le livre poussiéreux, en sachant que le flots d'ennemi déboulait à toute vitesse vers lui. Il sentirait alors, sans le voir, des flèches traverser son torse à vif, sa chair, ses organes, le métal froid serait recouvert de sang tiède, ce même sang remonterait dans sa trachée, il le vomirait avec dégoût tout en se faisant transpercer le corps de haches, trancher les bras et se faire assassiner sauvagement au fond d'un couloir du Donjon, au milieu de cris et de rires sadiques. Il attendait le choc des lames, et entendait de lourds pas approcher, de derrière son livre, quand ce dernier s'ouvrit brutalement, la couverture lui giflant le visage, les pages défilèrent d'elles mêmes devant son nez, elles ne comportement pas de paragraphes, seulement les phrases : "Tarlun ! Tarlun! Tarlun! Debout tout de suite!" Ces répétitions s'insérèrent alors dans son esprit qui les répéta, qui les fît résonner dans son crâne, en même temps que le défilement infini des pages martyrisait ses joues et son nez.
Tarlun, ce matin, tabassa fermement Zuuliak pour l'avoir réveillé en pleine nuit juste parce qu'il voulait lui demander de lui passer son bouquin de Tolkien. | |
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