Aklatan Capitaine des Plaines
Messages : 483 Date d'inscription : 04/07/2008 Age : 111 Localisation : Collines de Sous-Voûte-Chêne, la maison à côté de la cascade, où un gnome taille parfois des pierres.
| Sujet: Décrets de l'Assemblée Villageoise Constipante - Pas encore contestés Lun 7 Juil - 8:00 | |
| VI. La voix est l'expression de la volonté générale, tous les troubadours ont l'obligation de concourir personnellement, ou par Tarlun, à son utilisation en tant qu'explosion d'insulte ou de chants rauques et faux. Elle doit être la même pour tous, soit en Do, soit en Mi, en Si... ou en libre juron; tous les troubadours étant égaux à ses vocalises, sont également admissibles à toutes tortures auditives, critiques, expositions rentables ou rabaissantes, selon leur capacité et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talens.
VII. NUL troubadour ne peut être arrêté, accusé, lapidé, insulté, humilié, traité comme une volaille de marais bleus ou détenu que dans les cas déterminés par la régle de la taverne, et selon les formes qu'elle a prescrite, celles-ci dépendant du nombre de poivrots présents et plus précisément, du nombre de litres ils ont ingurgités jusqu'alors - le dernier jugement revient au tavernier - ceux qui sollicitent, expédient, mangent ou font manger des chaussettes arbitrairement, doivent être punis ; mais tout villageois appelé ou saisi en vertu de la règle, doit obéir à l'instant, il se rend coupable par la résistance à l'alcool.
VIII. Tarlun ne doit établir que des peines strictement et évidemment stupides et mémorables, nul ne peut être puni qu'en vertu d'un chef inconnu qui ne connait rien à la connerie pure, elle-même légalement appliquée.
IX. Tout troubadour étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait déclaré coupable de musique insupportable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter et de lui couper les testicules ( effet sur la voix, la conscience, pas lorsque l'on coupe seulement des mains), toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'asssurer de sa gamme grotesque ou non doit être sévèrement accompagnées de yukulélé.
X. Chacun doit être inquiété de ses opinions, même astucieuses, dans tous les cas leur manifestation ne trouble le désordre public établi un jour par on ne sait pas qui, ni où ni pourquoi.
XI. La libre communication des partitions et des riffs est une des interdictions les plus sévères appliquées au village des Hautes Plaines ; tout citoyen peut donc chanter, écrire, imprimer librement, sauf refiler vos compositions aussi pourraves soient-elles.
Fin de l'écrit 2 : Articles VI à XI. | |
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