Aklatan Capitaine des Plaines
Messages : 483 Date d'inscription : 04/07/2008 Age : 111 Localisation : Collines de Sous-Voûte-Chêne, la maison à côté de la cascade, où un gnome taille parfois des pierres.
| Sujet: Fable de la fonteplaine Lun 7 Juil - 7:39 | |
| Je vous propose un conte, ou une fable racontant quelque prouesse d'un troubadour, en se rappelant bien que je ne parle qu'en façons personnelle, si je puis dire... en euphémisme -_-' :
Un jour au village des hautes plaines, à environ 25 km du donjon, vivait un forgeron. Ce forgeron battait le fer de son lourd marteau, et chaque secondes étaient marquées de rythmes métalliques aux soins de feu. Ce jour-là, Sermias passait par là, il salua donc le forgeron de bon coeur, en lui demandant de ré-aiguiser sa dague, car celle-ci s'était émoussée après avoir passée des journées à trancher des pommes et des lapins. Le forgeron refusa avec désolation, car celui-ci manquait de temps quant à diverses livraisons d'armes. Ce fût au tour de Tarlun de saluer le forgeron, martelant l'enclume dans des cris de métal incessants. Il ordonna au malheureux de réparer son bouclier mais il refusa également, car celui-ci manquait de temps. Gribok vint à l'encontre de l'artisan après le départ de Tarlun quelque peu affecté par l'indifférence de son interlocuteur. Il le salua ainsi, puis se vît refuser la fabrication d'un casque qui envoyait des ondes au cerveau, ce qui permettait de rester éveillé. Très déçu, il repartit en marmonnant qu'il n'en avait pas besoin, de toute façon. Les battements métalliques se faisaient alors plus vifs et plus forts par l'artisan, dont la parole se distribuait à tour de rôle, il redouta l'arrivée d'un nouvel habitant, ce qui fût confirmé. Zelfia demanda aimablement au forgeron de fabriquer une épée de secours en bronze, elle fût renvoyée à passer son chemin d'une manière peu polie. Enfin passa Zuuliak, dont le besoin n'évoquait rien pour lui, et dont l'humeur égalait la couleur d'un zénith luisant. Il fût honoré de croiser l'amical forgeron qui fournissait tous les trimestre une gamme appétissante d'armures, d'armes et autres accessoires. Il s'approcha en saluant le forgeron qui attrapa un gourdin et l'enfonça sur le museau froid du tauren, s'écroulant sur le sol, un sourire ridicule au bord des lèvres. Tout cela se rattache au fait que les plus forts et puissants d'entre nous ne se retrouvent jamais en bout de file.
Fin de la fable, de quelle société parlons-nous? A vous d'y répondre =) | |
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