Les Troubadours des Plaines
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 Dernière séquence : Fin d'épopée des pensées dangereuses

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AuteurMessage
Aklatan
Capitaine des Plaines
Aklatan


Messages : 483
Date d'inscription : 04/07/2008
Age : 111
Localisation : Collines de Sous-Voûte-Chêne, la maison à côté de la cascade, où un gnome taille parfois des pierres.

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MessageSujet: Dernière séquence : Fin d'épopée des pensées dangereuses   Dernière séquence : Fin d'épopée des pensées dangereuses Icon_minitimeJeu 24 Juin - 18:50

Saluations, mastraëms, messires du hasard, tout ça… Nous sommes là. Pourquoi ? Oui, nous posons toujours les questions au début, puisque la fin ne sert qu’à y répondre. Le plus important dans une histoire, c’est la fin. Et cette fin est parfaite. Hop-hop, nous commençons à dépasser un peu les limites. Avue de nez ! A vue de nez ! Revenons bien au centre. Dans toute cette mascarade, il y autant de siècles qui nous séparent des anciens qu’il n’y en a pas pour séparer les anciens de nous. Et cela fait longtemps. Et pourtant nous tendons tous vers quelque chose ; c’est grand, c’est clair, c’est vague ou minuscule… Et là vient le temps des questions. Questions ? Question. Question, question ! Laquelle ? Non pas celle-ci. Celle-là : qu’est-ce que c’est ?

-C’est l’aveugle qui demeure dans Chios la Rocheuse, tous ses chants à jamais demeurent les plus beaux.
- Si je pouvais le tuer je mourrais content.
- Effroyable, il parût défiguré par la saumure.
- Vous le croyez dans vos chaînes ! C’est bien vous qui êtes dans les siennes.
- Il ne peut pas se sauver ?
- Non.
- Tu l’achèveras tout à l’heure.
- Il a quatre laquais.
- La vache !
- Tu l’as eue ?
- Bientôt je ne le ferai plus.
- Ah les vieilles questions, les vieilles réponses, il n’y a que ça !
- Donne-moi mon calmant.
- Tu me donneras une dragée ?
- Voilà ta gaffe, avale-la.
- Ma bouillie !
- Parle-pas de malheur.
- Seul, je m’embarquerai seul ! Prépare-moi ce bateau immédiatement. Demain je serai loin.
- Tu ne viendras pas me dire adieu ?
- Je vais chercher le cathéter.
- Tu pues déjà.
- Je sais. Et tu ne peux pas me suivre.
- Silence ! En silence ! Un peu de tenue ! Allons-y.
- Allons ! Chassons les vaches les plus belles du Soleil !

Nous apprêtâmes le souper ; la nuit céleste vint,
Et nous nous étendîmes sur la frange des brisants.
Le monde qui ne sait pas que cet effet vient de cette coutume croit qu’il vient d’une force naturelle.
Lorsque parut la fille du matin, l’aube aux doigts roses,
Alors l’âme survint d’Anticlée, elle me reconnut alors
Et, tout en gémissant, me dit ces paroles ailées :
- C’est mon amour pour toi qui m’ont ôté les douce vie.
C’est alors que j’approchai pour lui parler,
Tenant entre les mains la jatte de vin noir :
- Sois gentil, donne-m’en encore, et puis dis-moi ton nom, tout de suite, que je te fasse un cadeau qui te plaise !
- Je m’appelle Personne, et Personne est le nom
Que mes parents et tous mes autres compagnons me donnent.
On but beaucoup de vin, on égorgea sur le rivage
Force moutons et force bœufs fauves paisibles.
Talon de soulier… Que celui-là boit bien ! Que celui-là boit peu ! Voilà ce qui fait les gens sobres et ivrognes, soldats, poltrons…
Des cochons, ils avaient les groins, les grognements, les soies,
Tout enfin, sauf l’esprit, qui resta esprit de mortel.
Ceux qui croient que le bien de l’homme est en la chair, et le mal en ce qui les détourne des plaisirs des sens, qu’ils s’en saoulent et qu’ils meurent.
- Adieu, ma bonne amie. Dis-moi toujours ce que tu penses.
- Le salaud !

- Songez que celui qui tarde à profiter du moment de la grââce s’expose à ce qu’elle lui soit retirée.
- Je tâcherai de pénétrer la cause de cette singulière manie, dans laquelle je crois bien que vous êtes pour quelque chose.
Il m’a ordonné de me taire.
- Il demeure au-delà de l’eau.
- Tu nous feras un radeau, les courants nous emporteront loin
- Je vais, je viens.
Puis tirant mon épée aigüe contre ma cuisse…
-PUISQUE VOUS DEMEUREZ DE L’AUTRE COTE, JE SUIS UN BRAVE ET CELA EST JUSTE !
- Un bout de capuchon arme 25000 moines…

Nous regardions de son ôté, craignant la mort.
Il était sur le promontoire, ses larmes n’avaient pas séché.
- Encore plus faux et dangereux qu’il n’est aimable et séduisant.
- Tu as oublié le sexe.
- Un procréateur en puissance ?
- En serait-il moins lui-même une liaison dangereuse ?
- Il lit dans les cœurs…
- Assez ! Qu’est-ce qu’il a dit ?
- Tu as entendu ? Un cœur dans sa tête !
- Que le cœur de l’homme est creux et plein d’ordure !
- Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur…
- Ce n’est pas vrai ! Pourquoi me mens-tu ?
- Stop ! … Plus près ! Plus près ! Tout contre !
- Enlève ta main.

- Et si c’était le monsieur ?
- Qu’est ce qu’il a dit ?
- Déserte.
- Ah ! Qu’elle se rende, mais qu’elle combatte !
- Flanque-lui en plein la lampe !
- Il faut vaincre ou périr !

On combattit en ligne, au flanc de nos vaisseaux rapides,
On échangea les coups des lances de beau bronze.

-J’ai triomphé de ce cœur rebelle !
- Va voir si elle est morte.
- Elle y a particulièrement perdu un œil.
- Et tu ne l’as pas exterminé ?
- L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature. Qu’elle croie à la vertu, mais qu’elle me la sacrifie. La ferveur de l’aimable Prêcheuse me servit mieux que n’aurait pu le faire mon adresse.
- Vous n’avez plus qu’à me remercier et m’obéir.
- Forcée ainsi par vous à l’immobilité et au silence, vous n’en continuez pas moins de me poursuivre.

D’une voix pressante, j’invitai mes compagnons
A foncer sur leur rame afin d’éviter le désastre ;
Je me demandai dans mon cœur sans reproche
Si j’allais me jeter à l’eau pour y périr
Ou subir en silence…

Là, le monstre les dévora devant son antre.


Mais au fil du temps, on évolue, on vieillit, nous perdons nos cheveux, nos dents ; il faut tourner la page. Mais le plus important est de bien tirer le rideau de douche, c’est la moindre des choses. Ne me demandez pas ce que c’est.
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