Les Troubadours des Plaines
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Troubadours des Plaines

Site officiel des Troubadours des Plaines
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 La médite Troubadourienne - La tarte aux fraises

Aller en bas 
AuteurMessage
Aklatan
Capitaine des Plaines
Aklatan


Messages : 483
Date d'inscription : 04/07/2008
Age : 111
Localisation : Collines de Sous-Voûte-Chêne, la maison à côté de la cascade, où un gnome taille parfois des pierres.

La médite Troubadourienne - La tarte aux fraises Empty
MessageSujet: La médite Troubadourienne - La tarte aux fraises   La médite Troubadourienne - La tarte aux fraises Icon_minitimeMar 1 Juin - 20:55

Le Troubadour, le magicien, l’être intelligent, ou même le jeune freluquet paisible… Tous découvrent la vie au premier battement de leur cœur. Personne ne se doute que dès cet instant, des gens ont déjà une emprise sur leur jeune tête, et vont s’ensuivre tous leurs comportement à venir.
Car ces gens là ont décidé de s’approprier un pouvoir, intrinsèque à celui de la domination des peuples et de leurs modes de vie au sein de frontières. Ces gens là dirigent un système qu’ils veulent faire précéder à celui des comptes à rendre au système des frontières. Cette domination du moindre individu au sein peuple forme un ensemble, aux ramifications multiples, qui n’a pourtant d’autre signification que celle-ci : « Moi je suis le chef, et j’aime posséder. Je te possède, tu seras un sous-chef pour faire ce que je ne peux pas faire », « Moi je suis un sous-chef, et je suis possédé. Je te possède, tu seras un sous-chef pour faire ce que je ne peux pas faire… » Et que cela donne-t-il ? Une feignasse monumentale qui se donne le droit de faire tout ce qu’elle veut tout en exhibant ses boursettes à qui l’envie ; et d’autres dirigeants qui assistent la feignasse frivole les tâches qui répondent à son pouvoir et ses possessions.
Car à s’approprier une bête, on le prive de sa liberté ; si ce n’est pas le cas, autant n’avoir aucun contrôle sur lui. Mais le fait est que si on ne laisse pas cette bête gambader comme elle veut à travers les prairies de la vie, alors il faut se substituer à son besoin, juste histoire de faire mine de faire mieux que les bienfaits de la vie elle-même, et ne pas la laisser crever.

Donc la feignasse maîtresse a des serviteurs, qui a les siens. Qu’est-ce qu’on se sent bien avec la sensation de tout posséder ! Un contrôle sur tout ! Ce n’est pas difficile, en fait, de s’occuper en prenant la relève de la nature, on vit même bien mieux ! Vous quinze là-bas, remplissez moi cette chopes et préparez mon lit, j’ai besoin de me délasser de la vie que j’ai offerte au monde…

Un jour, on dit au Troubadour, au magicien, ou à n’importe quelle bête qui vivait peinard qu’il FALLAIT faire de nouvelles choses parce qu’on nous le demandait. Littéralement, il manquait quelque chose parce que des gens le voulaient. Ah, la belle affaire, dis donc. Dans certains cas, on tourne autour du pot pendant des lustres avec ce qu’il appellent des campagnes, des propagandes, et autres interventions cimagréennes, qu’il est aisé de résumer par un dialogue entre le système qui se prend pas pour un pépin de groseille et les autres êtres de la terre des vivants :
« Toi, pose ton panier de fruits et suis-moi, on te donne des choses à faire.
- Ah ? Mais pourquoi ?
- Parce qu’on a décidé de s’occuper, alors on va commencer par t’occuper, et on te promet une vie magnifique.
- Merci mais je ne suis pas intéressé, je suis content comme ç…
- Ecoute, si tu viens pas bosser, on rase la forêt pour te couper les ressources, ou on t’exile de l’état, c’est clair ?
- L’état ? Un état de choc ?
- L’état c’est notre territoire, tu as de la chance, tu en fais partie, sois en fier ! Car nous sommes beaux et justes ! Nous sommes les plus forts !
- Vous avez un territoire ? Mais comment savoir qu’il est à vous ? Je veux bien être beau et juste en en faisant partie, mais…
- Tais-toi et travaille pour nous ! »

En gros, depuis quelques temps, sans doute la feignasse en chef a nommé un énième sous-chef qui étais cartographe, et lui a ordonné de couper ses cartes avec des barrières, et de savoir ainsi qui il allait s’amuser à diriger. On peut penser que c’est là un acte généreux et une belle preuve d’humilité et de respect que de ne prendre qu’une partie du monde, parce que d’habitude, quand la tarte aux fraise ou la pinte est aussi bonne que les forêts vertes qu’on peut trouver sur ces terres, je ne peux m’empêcher de tout prendre. En fait le chef rencontre le même problème que moi lorsque je dîne avec d’autres compagnons affamés : d’autres gens qui n’avaient pas froid aux yeux ont trouvé cette idée de système tellement bien trouvée qu’ils voulaient s’y mettre aussi. Donc le monde entier est divisé en parts de tarte, avec de grosses fraises sur chaque. Mais cela coince peut-être un peu, du moins ça ne me donne pas très envie d’ne manger, puisque si la fraise de met à se goinfrer ou alors faire pourrir toute la confiture de sa part, ça ressemble pas à grand-chose. Pourquoi ? Mais parce qu’une tare aux fraises réussie, c’est une tarte où l’harmonie règne dans un équilibre de fraises et de confitures ! Et si en plus la pinte vient régaler tout le monde, y a vraiment pas à se plaindre.

Enfin, tout ça pour conclure que des gens ont une l’idée de ramener leur fraise sur ce qu’ils jugeaient le plus haut rocher de la forêt et déclaré : « Tout ça c’est à moi, maintenant venez me servir. » Et puis comme l’ambiance commence à aller aussi mal que le compagnon qui se plaint que sa part de tare soit plus petite et moins garnie que celle de son pote à côté, il va sans réfléchir soit lui écraser la tronche soit essayer de piller la part qu’il convoite. Mais en général, le comble du comble veut qu’il fasse les deux en même temps. Ils appellent cela la guerre. Cela ne sonne pas trop mal à entendre à première vue, mais qu’est-ce qu’un mot lorsqu’on oublie toute poésie et toute entente, de l’harmonie des voyelles et des consonnes jusqu’aux valeurs morales qui font la sensibilité de l’être ? Parce que quand on voit ce que ça donne, on a du mal à utiliser un autre mot, malheureusement plus laid, comme barouf ou merdier (quoique merdier soit plutôt joli, non ? Barouf connote plus l’articulation agressive du troll ou de l’urukai…).
Et au final, que fait le Troubadour, magicien, être intelligent, ou quiconque, à la fin, lorsqu’on lui dit d’emblée : c’est fini la rigolade, on exerce un contrôle sur toi, et c’est pas toi qui l’a décidé, nananananèreeeuu… ?

Il y a un autre mot, encore gracieux, à mon goût, qui s’appelle l’orgueil. C’est ce machin là qui permet au premier de frapper l’autre pour avoir sa tarte, et au second de lui renvoyer son poing dans le mordant pour la défendre. Si j’étais en face d’eux sur la table, d’un j’attendrais qu’ils se soient assommés pour qu’ils puissent y réfléchir sagement après un bon sommeil, mais surtout j’aurais attrapé leurs part pour me les taper. Même s’ils avaient été assez pleutres pour me tabasser ensemble, au moins le problème initial aurait été réglé (pas de la meilleure façon, c’est le gravier dans le soulier, je sais, mais deux parts de tarte aux fraises en plus valent bien une autre ribambelle de tartes dans ma fraise…), de plus je n’aurais pas cogné comme un blaireau en retour, comme un râteau qui se fait marcher dessus, parce que je n’aurais aucune raison parce ça fait assez de discorde de manger un morceau de tarte, et qu’en plus où aurait été le problème, puisqu’il n’y avait plus de tarte du tout ? Les bagarres à trois devant la cheminées sont très accablantes, n’est-ce pas ? Mais dans les montagnes par bataillons sanguinaire de deux-mille, parce que la feignasse veut du pain et des jeux, faut pas exagérer. En fait c’est cela, lorsque l’on dit « il FAUT ». Avec leur système, « il faut » faire des choses ; alors que tout compte fait il ne faut pas exagérer.
Mieux vaut soigner une bosse couverte de confiture sur son front un soir que de se pomper la moelle toute sa vie pour des gens qui pètent plus haut que leur cul, et sur nous, en plus. On se soigne toujours mieux avec une tare aux fraises que l’on met au four à l’heure que l’on veut. Et si le petit frère en veut aussi, on en fera une autre. Et les fraises continueront de grandir dans les prés verts en liberté.
Revenir en haut Aller en bas
 
La médite Troubadourienne - La tarte aux fraises
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Troubadours des Plaines ::    Le Village :: La Place Villageoise (rôle)-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser