Les Troubadours des Plaines
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 Contridiconphanya - Partie 5

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AuteurMessage
Aklatan
Capitaine des Plaines
Aklatan


Messages : 483
Date d'inscription : 04/07/2008
Age : 111
Localisation : Collines de Sous-Voûte-Chêne, la maison à côté de la cascade, où un gnome taille parfois des pierres.

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MessageSujet: Contridiconphanya - Partie 5   Contridiconphanya - Partie 5 Icon_minitimeMer 15 Juil - 12:09

Les Troubadours des Plaines ne jouaient pas de musique pour l'instant. Ils se reposaient dans les bois. Devaient-ils jouer de la musique ? Non pas forcément, mais ce n'était pas parce ce sont les Troubadours des PLAINES qu'ils ne jouent pas dans les bois. Au bout du compte, ils avaient trouvé refuge provisoire dans les bois qui jouxtaient la porte d'entrée de Contridiconphanya.
"Je me demande si ils ont de jouer au jeu de rôle, par ici" susurra Gribok pour briser le silence de mise en situation qui régnait. Tarlun raisonna :
"On dirait que tu es là en tant qu'itinéraire de vacances...
- C'est à s'y méprendre quand même, "renchérît Sermias, "avec la tronche que ça a. Je veux dire ça a l'air assez tranquille, décontracté, avec des monts et des petites rivières, on est pas trop mal tombés.
- Sans doute, mais il ne faut point l'ommettre," claironna Tarlun, l'air fin et solennel "Prudence et méfiance sont les maîtres-mots ; car qui sait quels terribles périls nous guette en cette contrée inconnue, qui pourrait décimer nos..." Un gloussement retentît derrière eux. Par un réflexe injustifé de la part d'Aklatan, tout le monde se coucha au sol, afin d'éviter tout contact étranger, soi-disant. C'est ce que demanda alors Tarlun, tout bas :
"Mais, pourquoi on se cache ?
- Ben tu l'as dis toi-même, prudence et méfiance...
- Chut !"
A quelques mètres de leur rondin de bois se déroulait une scène d'accueil déroutante, dont l'impact ne fût pas négligeable, pourrions-nous dire. Entièrement en pâte à gâteau, la chevelure en crème fouettée et meringuée, une femme se dandinait comme sur un pas de danse, nue. Mais pas seulement : accompagnée. En effet, un grand homme richement vêtu, à la redingote flottante et aux airs nobles comparables à ceux d'un templier, suivait son aimée avec une expression fascinée, la prenait dans ses bras et, sur la mousse du bois... hem.
"Oh putain c'est hardcore !" bégaya Aklatan, les yeux curieux se glissant juste à la surface du rondin, "y du coulis de... de fruits rouges quisort de ses seins !"
L'homme affranchissait bruyamment l'acte, semblait presque vouloir écraser et dévorer la femme en pâte à gâteau, qui gloussait frénétiquement sur le même ton haut-perché. Tarlun mis en garde ses compagnons :
"C'est une pâtissirène, ne vous faites pas avoir. Ca vous charme avec son coulis de fraises et ses mouvements de pâte délicate, mais ça vous terrasse aussitôt que vous vous en approchez en vous filant indigestion ou diabeth.
-Il a pas l'air d'être au plus mal, le type, là.
- Ouais, on dirait plutôt qu'il prend bien son pied...
- On voit rien avec Sermias devant." s'exclama Aramanth. Aklatan renchérît, sur le même ton serein :
"Oui, faut lui dire de s'écarter.
- Mouais, il nous cache la vue la vue là." rajouta Tarlun, "en plus on dirait qu'il veut se joindre à la masse.
- Ouais, en effet." Il y eût un moment de flottement dans l'assemblée, qui s'écria l'instant suivant :
"Eh mais merde, mais on est cons ! Qu'est-ce qu'il fout Sermias ???
- Sermiaaaas..." appela le meneur entre ses dents serrées, "reviens là, bougre de..."
Sermias, comme aveuglé par un enchantement mystique, s'était approché du couple, et mieux encore, se joignît à leur activité : il saliva abondamment, se baissa. Il tenda la main. Puis il aracha un petit bout de pâte à gâteau, qu'il mis dans sa bouche pour le mâcher avec délice, debout face au oït indécent qui avait lieu.
Une main le saisit alors à à la jambe ; Tarlun, accroupi comme pour s'infiltrer au coeur d'une base secrète, lui intima la demanda de faire demi-tour sans tarder. Sermias, avalant un autre morceau de gâteau, lui en porta un bout aux lèvres. Le meneur extasié ne pût se défendre contre le charme de la pâtisserie humaine, il s'attela au festin que se partageait déjà deux individus.
Aklatan, ébahi devant ce qui se déroulait, proposa à Aramanth de la voix la plus niaise et détachée qu'il soit :
"T'as faim ?
- Mouais, allez." Les Troubadours rejoignîrent la foulée qui se partageait une pâtissirène en plein acte sexuel. Gribok ne mis pas longtemps à faire de même, en songeant :
"Avec ce que Lancelot est en train de lui mettre, ça donne pas très faim... Enfin tant pis, ça rapporte peut-être des xp."
La femme-pâtisserie, clouée au sol, n'ayant pas remarqué immédiatement le pululement soudain de gloutons en chaleur, tenta de se mouvoir, en proie à une détresse croissante, mais ne pût que se lamenter, envahie par la panique :
"Ah non, pas une partouze, nooooon... !"
La pâtissirène voulût s'enfuir, elle donnant plusieurs coups désespérés autour d'elle, et tenta de se relever, déchaînant une fureur sans nom, mais Sermias et Tarlun avaient réussi à manger ses jambes jusqu'aux genoux. La furie se débattait, vociférant avec de plus en plus de rage, ce qu'elle ne parvînt plus à faire avec tant de violence puisque son prince charmant, continuant de l'embrasser avec passion, lui dévorait la bouche au fur et à mesure. Ses mains, puis ses bras fûrent interceptés par la suite, alors qu'elle tranchait l'air pour faire reculer ses admirateurs ; au bout d'un moment, son corps fût divisé en parts de gâteaux amorphes, s'étant déchargées de toute vie. Finîrent donc en trophée une partie de la chevelure meringuée de la sirène, sa poitrine sucrée harmonieusement colorée de coulis, ainsi que son postérieur; "le coeur moelleux de la pièce montée" déclara l'inconnu, le chaud lapin (qui l'avait sérieusement montée, la pièce).
Ce dernier recoiffa sa mèche bouclée, d'un noir de jai, en soupirant :
"Wouh ! Quel pied !" En observant la mine ébétée des Troubadours, il remodela son discours :
"Je veux dire... Je vous présente mes plus sincères remerciements, troubadours, mon esprit s'en est allé au désert alors que cette succulente femme m'envo^tait, sans vous elle aurait certainement réussi à m'éradiquer les tripes au bout de quelques bouchées... C'est ça la technique ! Un tout seul ne digère pas, à six ça passe tout seul, dis-donc !
- Vous savez qu'on est des Troubadours ?
- Certes, vos vêtements et vos instruments font l'éloge de vos mérites ; permettez-moi de vous présenter les miens, je me nomme Launardrel de-Chompe-Ofort Chompagnule-d'oyens-renule de Chompe Ardapurnelle-ventelamie de Chompe-de Chompe." salua-t-il en s'inclinant.
"- Salut, moi c'est Aklatan.
- Ta g... Je suis Tarlun, meneur des Troubadour des Plaines.
- Aramanth.
- Gribok.
- Sermia
- S'il vous plaît, attendez, vous êtes charmants, mais comment voulez que je retienne autant de noms ? Cela est démesuré !" Aklatan murmura à Tarlun :
"Mmmh ouais fais gaffe, ça a l'air d'un sacré trou du c...
- Hem, messire Launardrel " commença Tarlun sur un ton courtois, "auriez-vous l'aisance et l'amabilité de nous servir de guide ici alentours, si cela ne vous pose souci.
- De guide ? Mais bien sûr ! Ce sera avec un plaisir inouï que je vous tiendrai à distance des embûches les plus désobligeantes pour vous mener où vous avez itiniéraire !
- Nous vous en somme reconnaissants, messire.. euh, qu'est-ce que vous faites, là ?" Launardrel s'était approché et avait faufilé sa main le long du postérieur du meneur, qui fît un pas de recul. Le tombeur se reprît :
"Rien du tout, il n'ya aucun problème voyons, si nous y allions, mmmh?" Tarlun hésita à lever les yeux au ciel dans son étonnement désabusé, il lui tourna le dos en proposant de les suivre, et s'engagea en tête du peloton en susurrant, l'air las :
"... Je prends la tête..." Au bout de quelques minutes de discussions dérisoires, alors que la marche avait débuté au coeur des clairières de la région, la parole abondante de Launardrel cessa. Aramanth avertît alors le groupe pour signaler quelque chose de plus ou moins étrange. Les Troubadours se retournèrent pour jeter un oeil très intrigué à leur nouveau compagnon, qui exerçait un rapide va-et-vient du bassin de façon assez bruyante contre un arbre.
"Han... Ouais, prends ça... wouh ! Han, han..."" Le type baisait l'arbre, futal ouvert.
"Duuude, il a p'as l'air équilibré ce mec, quand même...
- Ouais, mais un type équilibré se couche quand il a sommeil, Gribok, alors l'équilibre de l'homme de nos jours..."
Réalisant qu'il était observé, Launardrel désserra son étreinte contre le malheureux platane et rejoignît le groupe, en déclarant :
"Juste une petite mise en forme, inutile de s'inquiéter. Allons-y, voulez-vous ?"
Mais ils eûrent droit au même spectacle pas moins d'une heure plus tard, en franchissant une colline : Launardrel semblait incorrigible.
"On doit enterrer ce pauvre merle ?" demanda Sermias, seceptique. Tarlun bougonna :
"Couvert comme il est de semence, je préfère pas y toucher.
- Mais Tarlun ça devrait pas te déranger, je crois que c'est toi qui as mangé les parties génitales de la pâtissirène..."

La nuit commençait à tomber, et les jambes de la plupart des Troubadours ne tarderaient plus à rendre leur tablier. Après quelques péripéties notoires -mais négligeables - à travers le bout de chemin qu'ils avaient effectué, ils s'installèrent sur le flanc d'un colline, d'une grande coline ; entre les rochers, où les chances de faire des rencontres étaient sans doute amoindries.
A l'horizon, le soleil scintillait comme un panier de diamants. Il ressemblait à celui qui souriait tendrement en sombrant par delà l'océan à la fin des belles histoires.La vallée entière était visible depuis leur bivouac, adossé à la colline, où ils s'étaient venus à pied (mais où ne dormait aucune maison bleue... tissamoussamoussa !)
A l'ouest et jusqu'au pied de la colline, les bois, grande forêt profonde et mystérieuse, s'étendait telle une muraille de feuillages épais ; à l'est, plusieurs lacs strillaient les plaines ; des rivières longeaient les villages en s'éloignant au nord, jusqu'aux montagnes neigeuses. Même au crépuscule, les couleurs et les reflets vifs des élémnts luisaient encore d'un séduisant éclat : l'eau clapotante brillait plis intensément qu'ils n'auraient pu le voir ailleurs, les troncs de certains arbres étaient rougeoyantes, verts ou bien bleuâtres, tout comme leurs feuilles, les végétaux dégageaient une aura mystificatrice qui entrouvraient la porte du rêve, ils avaient le pouvoir de bouger, de marcher, de grandir ou de rapetisser, d'ouvrir des portail ou des terriers étranges, ou encore de faire de l'herbe un refuge vivant de lutins déterreurs de vermeil. Les maisons qu'ils pouvaient apercevoir relevaient également de l'extraordinaire, rares étaient les habitations faites de champignons géants et de mousse, ou encore aux formes dénaturées, pourquoi poylmorphes ! Ou encore aux murs en guimauve ou en fruits à l'écorce répondant à chaque couleur de l'arc en ciel. Cet arc en ciel était unique, il était surnommé l'arc de Tundor, il se composait de 19 couleurs primaires, lorsqu'il apparaissait, le ciel faisait entrevoir des étoiles tandis qque l'azur se teintait de violet en se zébrant de filets d'argents...
- C'est fascinant... Comment savez-vous toutes ces choses ?" demanda Aramanth à Launardrel.
-" J'habite cette contrée depuis fort longtemps déjà, voyons !
- Ah oui, c'est pour ça...
- Mais je n'y vit pas. Je n'y viens que pour les vacances. C'est pour cela que l'on croise peu de monde, alentours, est d'habitude que les sentiers ou les bois soient peuplés d'ogres, ou de trolls en tous genres, ainsi que de magiciens qui vous regardent passer du haut de leur cachette dans les branches...
- Je me demande si on pourrait voir cet arc-en ciel de Tundor bientôt, ce serait franchement merveilleux..." chuchota Aklatan, le regard perdu dans le néant céleste.
-"Sans doute ! Les temps sont chaleureux en cette saison, mais quelques fraîches goutelettes font toujours merveille ! Dans tous les cas, un oiseau spécial vient annoncer cet arc en ciel après les averses ensoleillées. Un oiseau aux longues plumes dorées, et au bec mauve. La légende raconte qu'il s'agit l'incarnation de Tundor en un oisea magique, qui vient visiter le pays après avoir abreuvé la nature."

Ce soir là, comme le groupe n'avait pas de quoi manger, ils contre-balançèrent en ayant de quoi tailler a conversation. Tandis qu'Aramanth et Aklatan écoutaient le tombeur mal équilibré qui faisaient part de son savoir de sa voix chantonnante, et son dialecte distingué, les autres Troubadours échangeaient leurs impressions :
"Je vous avais dit, on aurait dû ramener cet ours-épic, et notre ventre resterait muet pour ce soir." sermonna Gribok. Tarlun moralisa :
"Mais c'était évident qu'on pouvait pas ; il s'est planté devant nous pendant une plombe, ensuite ses yeux ont gonflé et il a explosé en tripes et caboches, y avait rien à ramener !
- "Ours-épic qui meure" qu'il dit l'autre type, là.
- D'ailleurs, j'ai pas très envie de dormir en sa compagnie, il a pas l'air sain de la libido...
- Mouais, en attendant peut-être qu'il a à manger, au moins." C'est ce que le meneur s'enquit de vérifier, Launardrel se retourna en affichant son sourire jovial constant :
"Je vous remercie, je n'ai vraiment plus faim, avec tout ce que j'ai avalé tout à l'heure, bwouf !
- Très bien, messire, mais je vous demandais au cas où vous auriez de la nourriture à NOUS prêter, pas hasard...
- Oh, mais bien sûr, suis-distrait ! J'ai seulement une petite galette, attendez que je fouille dans mes poches..." Il chercha dans ses poches à l'intérieur de sa redingote, et sortît une galette ronde, fourrée aux amandes.
"Je la conservais pour plus tard. Cela tombe vraiment bien, il faut que je remercie cette charmante petite fille qui me l'a donnée...
- Ah bon, une petite fille vous l'a offerte ?" demanda Sermias en s'apprêtant à mordre à pleine dents dans la galette. Gribok la lui arracha des mains pour la découper.
" En fait, c'est moi qui ai emprunté sans grand détour, elle transportait également un petit pot de beurre, mais je l'ai utilisé en passant à l'acte." Les Troubadours dirigèrent leur attention sur son discours, ébahis. Tarlun s'attendant au pire, une nouvelle fois, serra les dents en inspirant longuement.
-"En passant à l'acte ? Vous voulez dire que...
- Voilà voilà, la routine, en fait... Je l'ai croisé sur le chemin, elle était tellement mignonne dans son chaperon rouge, je lui ai tout de suite fais les plus sincères avances. Le beurre m'a servis à graisser nos corps, ensuite je l'ai attrapée et...
- Bon, on va pouvoir dormir, la nuit est bien avancée !" s'exclama Tarlun, qui semblait préoccuppé. Gribok étouffa un rire narquois à la vue des visages désabusés de ses compagnons, et marmonna à nouveau, en passant près de Tarlun, s'apprêtant à se coucher :
"Dude, je dors pas près de ce type, c'est trop hardcore... hinhin."
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