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 Aramanth, tireur d'élite de père en fils, fils de boulanger.

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Aramanth
Ménestrel - Administrateur
Aramanth


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Aramanth, tireur d'élite de père en fils, fils de boulanger. Empty
MessageSujet: Aramanth, tireur d'élite de père en fils, fils de boulanger.   Aramanth, tireur d'élite de père en fils, fils de boulanger. Icon_minitimeVen 4 Juil - 19:45

L'histoire commence ici, dans une pauvre cité, plus petite que les collines de l' Est, mais plus vaillante que les Immenses Montagnes des Terres oubliées.

Personne ne connais les légendes de ce peuple, de cette ville, mais moi, je les ai gardées enfouis dans mon esprit. Je me rappelle de cette nuit là, de ces pluies torrentielles, de ce véritable vacarme créé par les épées entrechoquées, les haches brisée et les crânes fêlés. Je me souvient de cette bataille comme la bataille la plus cuisante et meurtrière de mon histoire, ... si on peut appeler ça une histoire. Elle ne commence pas vraiment cette nuit là d'ailleurs. Mais plutôt ce jour où, malencontreusement, j'ai rencontré cet enfant assis là, sur la balustrade d'une gigantesque terrasse gravée d'or et d'argent. Il jouait, sage et plutôt rieur avec un caillou, mais se déstabilisa et manqua de tomber. Nous n'avions alors que 5 ans ...

Il était incroyablement doué de ses mains ça c'est sur, amusant, mais on ne peut plus maladroit ... Combien de fois l'ai-je vu se couper le doigt, ou tomber dans un trou lors de l'une de nos excursions nocturnes ? Nous ne nous quittions plus, jouions notre musique dans les rues de la ville et autour de nos feux de joie. Violon et guitare étaient mes préférés parmi tant d'autres, je les maniais en douceur et libre, tel un troubadours, dans les plaines et les allées. Et ainsi donc pour pouvoir réveiller la ville aux premiers rayons de soleil de l'aube, qui transperceraient l'épais feuillage des arbres. Mais nos chemins se séparèrent le jour ou il décida d'apprendre à manier l'épée, tandis que moi je décochais, encore et encore mes traits, plus rapides les uns que les autres, pour qu'ils touchent leur cible en moins de 38 centièmes de seconde. Mon maître m'enseigna pendant plus 13 ans, avant d'être assassiné par un mercenaire, dont la tête fut coupé quelques heures plus tard.

Après m'être engagé deux ans plus tard dans l'armée de notre ville pour venger mon maître, j'y retrouvais mon acolyte. Nous combattions et nous entrainions ensemble, dans les plus grands champs de blé de la ville, avant d'être poursuivis par le vieux Walters ou l'oncle Sam qui brandissaient leurs fourches et leur faux derrière nous. C'est alors que ce jour arriva, la pluie au rendez-vous, ainsi que les torrents d'armées ennemies qui se précipitaient sur notre cité. Les cloches de la ville et les cris des habitant horrifiés retentissaient entre deux violents coups de tonnerre, accompagnés de jolis nuages, d'un noir plus profond que la mort. J'étais là, juste en haut de la tour principale, tandis que lui était au pied. L'ennemie gagnait du terrain pendant que les derniers hommes se plaçaient, près à défendre leur ville, leurs biens, et tout ce qui leur était chère. Moi je n'avais rien à protéger, rien à perdre excepté mon arc, mes flèches et mon ami, qui venait justement de marcher dans la plus grosse flaque d'eau visible à 2 lieux, et qui manqua de se fracasser sur le sol mais se rattrapa.Les deux armées entrèrent bientôt en contact, mais le choc fut brutal. Je descendu le plus vite possible de ce perchoir qui ne servait absolument à rien, pour me joindre à la bataille et aider mon peuple. Lorsque je fus arrivé en bas, après avoir parcouru les 2 468,5 marches (il y en avait une de cassée), plus rien. Des tas de cadavres étaient entassés les uns sur les autres, l'ennemi avait passé le premier rempart.

En effet, je regardais derrière mais n'apercevais qu'un immense trou au milieu du mur haut de 89,3 pieds. Des cris en retentissaient. Attrapant une flèche, je bandais mon arc et me préparais à tirer. Je cherchais une personne des yeux, mais je ne la trouvais pas parmi les centaines de déchus allongés dans la boue. Arrivé dans la pagaille, je décochais mes flèches, avant que les autres tirées quelques centièmes plus tôt, n'avaient encore touché leur cible. Les soldats s'écroulaient de flèches en flèches, ils tombaient par dizaine en quelques secondes, puis par trentaine. Le calme étant revenue de ce coté du rempart, les quelques soldats alliés encore vivant soufflaient contre le mur du second rempart. Parmi ces hommes, il y en a un qui s'appuya contre une statue de bronze, et celle-ci tomba. Je l'ai tout de suite reconnu, mais les bruits reprenaient de leur intensité dans l'intérieur de l'enceinte. Nous nous réfugiâmes dans un abris près des falaises tandis que les 5 derniers hommes avec nous nous abandonnaient sur la route de peur de périr comme leur frère dans les heures qui suivraient. j'étais tout seul avec lui lorsque le noir s'installait. Il était blessé à la jambe et au coude et perdait beaucoup de sang. Je le soignais comme je pouvais et le laissa se reposer pendant que je repartais vers la ville.

L'opération de nuit était difficile et périlleuse, mais je devais aider la ville. Un silence de mort occupait les allées et les rues pendant que les cadavres gisaient dans leur sang. Huit patrouilles passèrent avant qu'une flèche atterrisse dans chacune de leur gorge. Les traits fusèrent au dessus des toits des maisons, dans chaque cartier, et les soldats ennemis mourraient par centaines en silence. Le Tyran était la, au milieu de la place du marché, entouré d'une cinquantaine de gardes. Derrière lui, une grande statue de marbre blanc représentait le fondateur de la ville il y a 5 ooo ans. Cette ville n'avait pas de nom, ce type n'avait pas de nom non plus, du moins personne ne le connaissait de nos jours. C'est alors que je mis ma capuche, pris mon arc, une flèche, et parti droit devant. Je n'avais pas besoin de voir où j'allais, mais juste d'où je venais. J'avançais doucement vers le centre de la place, me fondis avec les gardes et arriva devant lui et la statue.
La flèche siffla avant de transpercer le coeur du Tyran. je repris ma flèche en sang, me tourna vers la statue, et avec son sang qui me servait d'encre, donna un nom à cette personne, un nom à cette ville. Je gravais mon nom dans le marbre : Aramanth.

Pour m'en sortir vivant c'était une autre histoire, mais les gardes sont niais en général et une émeute éclata sans plus attendre, tandis que je me faufilais déjà dans l'ombre. Quelques jours plus tard, après avoir guéri les blessures de mon ami, je repartis avec lui en direction des champs et de la campagne,violon à la main, guitare dans le dos, accompagné de musiques et chants, rires et fêtes, jusqu'à ce très beau jour où, deux grands musiciens croisèrent notre chemin. L'un, habile de ses mains et de grand de taille tel un Meneur, se prénommait Tarlun Chant-d'Azur, tandis que l'autre, calme et silencieux, jouant divinement de son banjo, était appelé Aklatan.
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