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 Le vilain petit pipeau - Parlote de la Citrouille Balafrée

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AuteurMessage
Aklatan
Capitaine des Plaines
Aklatan


Messages : 483
Date d'inscription : 04/07/2008
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Localisation : Collines de Sous-Voûte-Chêne, la maison à côté de la cascade, où un gnome taille parfois des pierres.

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MessageSujet: Le vilain petit pipeau - Parlote de la Citrouille Balafrée   Le vilain petit pipeau - Parlote de la Citrouille Balafrée Icon_minitimeJeu 13 Nov - 21:28

Sur le bord d'une ruelle, près de la célèbre taverne de "Xjrtoahg, parole du lépreu", chantait un petit cistre très malheureux. Il avait l'air malheureux parcequ'il était malheureux, et à première vue nous ignorions pourquoi il était malheureux, il s'arrêta alors de chanter "Quand y a du pu, y en a encore" pour clamer d'une voix malheureuse:
"Que je suis malheureux, je ne suis pas heureux. Ca y est vous avez compris ? Vous avez entravé que j'étais malheureux? Non je ne suis pas un cistre malheureux, je suis un cistre bas." Mais pourquoi était-il malheureux? Etait-il mal accordé ? N'était-il pas heureux ? Ou n'éprouvait-il pas un sentiment de bonheur ? Voilà une réponse difficile à cerner, dites donc.
"Mon musicien ne prend pas soin de moi," pleura-t-il, mais à sèches larmes, l'humidité c'est mauvais pour le bois autant que l'argent est mauvais pour l'homme. " En me prenant dans ses bras, il me cogne maladroitement contre son environnement, il me secoue sans même me donner un refuge chaud dans lequel me transporter, il me trimballe dans le froid, sur la pierre, et me renverse souvent de la cervoise sur la tête... je ne suis pas un bodhran ! A force, c'est normal que j'attrape une saleté de désaccord ou même un dérèglement des mécaniques, il faut toujours que j'aille demander un remède au luthier, il ne me prescrit qu'un tournevis qui me les tiraille désagréablement, que je suis malheureux, et encore je suis le seul, si nous étions plus que ça, peut-être six cistres, nous serions les cistristes*!"
C'est alors qu'une lyre s'approcha du cistre en planant tel un oisillon, pour ll'interpeller:
"Allez, c'est ça !On se croit seul au monde parce qu'on est une petite planche frileuse qui tient pas l'alcool et a toujours besoin de sa petite colle à bois Mainickelchrome(R) avec soi ! Pendant un temps j'ai cru que seules les femmes se livraient à jouer de la lyre, parceque les hommes préfèrent cogner avec leurs gros doigts sur les touches d'un piano jusqu'à les briser. C'est moi qui suis malheureuse, mon musicien est masculin et croit jouer du piano sur moi ! J'ai passé des nuits avec d'horribles maux de cordes tant il les avait tirées et martelée, j'ai été mutilée, à moitié brulée, et je crains qu'il ne veuille me vendre pour me transformer en petit bois !
- Je me fiche de ta vie de pauvre cerceau baillant, mon musicien va bientôt revenir me maltraiter en revenant de la taverne, il essaiera de chanter en jouant aussi faux qu'e cela et m'inondera d'une atroce effluve d'alcool, venant de son gosier répugnant..." Soudain une voix incroyablement fluette retentit, ce qui sonna un instant les deux instruments à cordes dont le son se dispersa dangereusement dans leurs caisses de résonnance.
"Croyez-vous être le festin de toutes les peines du monde alors que vous êtes des intruments à cordes ?
- Pauvre insecte siffleur, crois tu éprouver mes peines?" lança le cistre.
" Crois-tu éprouver les miennes?" renchérit la lyre. Le petit instrument qui avait tout d'une simple "whistle", pour ne pas confondre, rétorqua de son ton toujours plus arrogant et insupporté:
"Des gosiers qui refoulent, j'en profite plusieurs fois par jour, et des différents parfois, imaginez toutes les races existantes de saloperies déchaînées qui viennent vous coller, vous incruster à chaque souffle d'un nouvel abruti qui ne veut comprendre que je suis une flûte qu'après m'avoir soufflé dedans. On m'éternue, me vomit au visage, dans tout le corps ! Et ce n'est pas tout...
- Es-tu même certaine d'être frappée contre les murs et pliée en sept morceaux pour ressentir la souffrance à laquelle je suis sans cesse en proie?" s'insurgea la lyre, furieuse. La whistle répondit :
"Ton musicien est tout ce qu'il y a de plus normal, il est con et grossier. Le mien est tout cela à la fois, et plus encore, il est le fou du seigneur !" Les deux instruments n'eurent pas l'air affectés par cette remarque, qui renforça leur sensation de perdre leur temps avec cette minuscule flûte qui ne cessait de jacqueter.
-"J'ai vu des fous se montrer les meilleurs et plus affectueux et soucieux musiciens de notre époque, n'essaye pas de...
- Vous êtes des objets énormes ! Pointus ! Ondulés ! Imaginez mon calvaire lorsque le fou si drôle se met à me jouer avec son trou de balle !"
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